9. LE SACERDOCE DANS LA VIE MATERIELLE

La plus grande et la plus importante offrande que l’homme puisse offrir à Dieu et qui puisse lui plaire énormément, c’est l’homme lui-même.

Payer les dîmes et verser les offrandes à Dieu est une des ordonnances divines instaurées depuis les temps anciens.

Dieu frappe par la malédiction ceux qui n’observent pas ses ordonnances en Le trompant dans les dîmes et offrandes.

Dieu le Père, après m’avoir confié sa mission de réédification de son Eglise, symbolisée par le livre et le sceptre qu’Il me remit dans la main droite, Il me remit ensuite trente mille francs dans la main gauche et m’avertit : « Attention, voici ce qui domine actuellement le monde. Le dieu qu’adore l’humanité. Cet argent en te servira qu’au ministère de mon Eglise ».

L’argent que Dieu m’a donné pour servir au ministère de son Eglise se retrouve « dans les chérubins et séraphins », c’est-à-dire dans le peuple sacrificateur qu’Il m’a donné, et qui le met, à son tour, à la disposition de l’Eglise par le paiement des dîmes et le versement des offrandes.

La dîme est en quelque sorte l’impôt ou la taxe que l’homme verse à Dieu en signe des bienfaits et de la grâce divins dont il est comblé dans sa vie de travail ou de tous les jours. Elle est obligatoire selon la loi divine. Ne pas payer la dîme, c’est voler Dieu et s’attirer la malédiction de Dieu.

Les offrandes et les dîmes peuvent être versées en nature ou en espèces.

Un sacrificateur qui verse son offrande ou paie sa dîme doit se mettre en tête que c’est Dieu qu’il donne, à travers l’Eglise, et non à un homme ; car c’est Dieu qui bénit le donateur ; en plus de cela il participe à la réalisation du ministère de l’Eglise selon la volonté divine.

Pour cela, il a obligation de « s’incarner » dans son offrande ou sa dîme avant de la verser, de s’assurer que ce qu’il donne c’est ce que Dieu mérite, c’est-à-dire la part de Dieu en tant que son « associé » permanent dans toutes ses entreprise.

Les différents types d’offrandes :

  • Offrandes ordinaires : qui sont versées au cours des cultes officiels ;

  • Offrandes spéciales : ce sont des offrandes circonstancielles versées à différentes occasions des cultes ou des manifestations cultuelles. Par exemple : « offrandes pascales » à l’occasion du culte pascal ; « offrande de bonne santé » : un montant symbolique que l’homme sacrificateur verse à son Dieu en signe de reconnaissance de la protection de sa vie et celle de sa famille ; « offrande votive » : qui est offerte par un sacrificateur comme gage d’un vœu fait à Dieu ; « offrande spéciale journalière » (Tshia mikishi), elle représente un quart prélevé sur les espèces ou sur la valeur d’un bien en nature reçu sans effort du bénéficiaire ; « offrande journalière », elle englobe l’offrande spéciale journalière ‘tshia mikishi’ et tout ce qu’on obtient au quotidien, cette offrande se verse le même jour.

Tout sacrificateur qui sait respecter la loi de la sainteté, fervent, régulier, qui prie correctement, mais qui ne sait pas ou ne veut pas verser les offrandes ou payer la dîme est fautif devant Dieu et son Eglise. Tout comme un sacrificateur qui verse régulièrement les offrandes et paie normalement ses dîmes, mais qui ne se soumet pas à la loi de la sainteté, qui n’est pas fervent, qui ne prie pas comme il se doit, est fautif devant Dieu et devant l’Eglise de Dieu.

Pour être juste et correct devant Dieu, tout sacrificateur est appelé à adorer et à prier son Dieu avec « les deux mains », c’est-à-dire spirituellement et matériellement à l’exemple de la Révélation où Dieu, pour l’accomplissement de ma mission, me remit le livre et le sceptre dans la main droite, et de l’argent dans la main gauche ; car il attend de Dieu, en retour, un double bonheur : spirituel et matériel.

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